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Entrez au coeur de la verrerie, dans un espace largement ouvert au public. L’atelier est ouvert aux horaires d’ouverture de la verrerie et les verriers y travaillent devant vous.

Un espace pédagogique vous donnera les principales clés pour comprendre la magie qui opère en ce lieu. Si nécessaire vous pouvez bien entendu poser vos questions aux verriers qui travaillent.
Les maîtres verriers réalisent sous vos yeux des objets que vous retrouverez dans la boutique, ou bien exécutent des commandes à façon.

La visite de l’atelier est libre et gratuite pour les individuels.

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Le soufflage du verre est la technique qui permet de produire en verre des volumes en creux (à partir d'un manchon initial), ou dans des techniques anciennes de miroiterie, de constituer les vitres et glaces, par simple déroulement du manchon initial. Ce travail se fait au moyen de la canne de verrier.

Avec sa canne (autrefois une fêle), le souffleur commence par cueillir, dans le four à pot ou creuset, une masse de verre en fusion.

Il en régularise la masse au marbre (surface plate souvent en marbre). Le résultat s'appelle la paraison. D'un souffle bref (pour éviter le reflux d'air chaud) et en bouchant aussitôt l'orifice de son doigt, il fait naître une bulle due à la dilatation de l'air au contact du verre chaud.

Ensuite il a recours à la technique du souffle continu pour atteindre le volume souhaité.

Les autres opérations sont éventuellement effectuées à la « place » par le « chef de place » assis, soit :

le centrifugeage horizontal au banc pour élargir la pièce ;
la régularisation de la surface à l'aide d'une mailloche (cuiller en bois mouillé)[réf. nécessaire] voire d'une mouillette (simple papier journal plié et trempé dans l'eau).

le centrifugeage vertical pour l'allonger en effectuant des moulinets avec la canne ;
le réchauffage à la gueule du four pour améliorer la malléabilité.
La pièce est alors soudée à l'autre extrémité à un pontil et séparée de la canne par le refroidissement du contour du col à l'aide d'un instrument mouillé suivi d'un léger choc.

Après réchauffement, le col peut ensuite être allongé ou évasé tandis que d'autres éléments, tels qu'une anse, peuvent être soudés.

Après séparation du pontil, la pièce est déposée dans l'arche à temporiser où on procède à la recuite, c'est-à-dire au refroidissement très lent (plusieurs heures) de la pièce afin d'éviter tout choc thermique qui la fragiliserait. S'il s'agit d'un verre à boire, il faudra tailler la partie supérieure de l'objet qui, en sortant de la halle, n'est qu'une grosse boule.

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