Les enfants du bidonville
Varanasi (Inde) - Dans le bidonville de La Kharbuza, on tente de survivre sans se poser la question de savoir si on est victime d’injustices ? La question ne se pose pas. C’est comme ça ! La religion hindouiste n’est pas étrangère à ce fatalisme. Une anesthésie spirituelle.
Certes, la misère règne au « royaume des invisibles », mais ici, les enfants sont comme partout ailleurs. Ils jouent, ils rient, ils pleurent. Grâce au travail acharné de leurs parents qui récupèrent et trient les déchets, ils parviennent à se nourrir au moins une fois par jour. Souvent avec le soutien des ONG indiennes. Il sont soignés gratuitement par l’association médicale « Action Bénarès ». Et pour ce que j’ai pu voir, leurs parents sont présents. Quand une famille est au travail, c’est une voisine ou une grand-mère qui se charge de surveiller les gamins. Dans le bidonville on n’a pas grand chose, alors on s’entraide. Et ce lien est irremplaçable. En Inde, tout le monde n’a pas cette « chance ».
The children of the slum
Varanasi (India) - In the slum of La Kharbuza, we try to survive without asking ourselves whether or not we are the victim of injustice? The question does not arise. It's like that ! The Hindu religion is no stranger to this fatalism. Spiritual anesthesia.
Admittedly, misery reigns in the "kingdom of the invisible", but here, the children are like everywhere else. They play, they laugh, they cry. Thanks to the hard work of their parents who collect and sort the waste, they manage to feed themselves at least once a day. Often with the support of Indian NGOs. They are free cared for of charge by the "Action Bénarès" medical association. And for what I've seen, their parents are present. When a family is at work, it is a neighbor or a grandmother who takes care of the kids. In the shanty town we don't have much, so we help each other. And this emotional bond is irreplaceable. In India, not everyone is this "lucky".
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