New-Delhi (Inde) - Les marchés à travers le monde sont des mines d’opportunités pour les photographes coloristes. Cependant, certaines populations sont plus ou moins accueillantes. En Amérique centrale comme en Amérique du Sud, mieux vaut être discret pour prendre ses photos. Le photographe est plutôt mal vu. En revanche, dans toute l’Asie, il n’est pas rare de se faire héler par un vendeur qui souhaite être photographié. Sans contrepartie. Juste pour le plaisir d’être « immortalisé ». Et si c’est vous qui le demandez, rares sont les refus.
Pour plus de naturel, je ne demande généralement pas la permission. Surtout pour des plans larges. Il y a toujours possibilité de ruser. Mais la photo prise, même si la personne ne s’est rendue compte de rien, je lui montre le résultat sur l’écran de contrôle. Avantage pour le numérique sur l’argentique sur ce point.
Pour cette photo, il fallait que je me place à la hauteur du commerçant. Pas d’autre solution de que lui demander la permission. Heureusement, il est resté dans la même position. Seule différence avec une photo « volée », il me regarde. Ce qui ne me dérange pas. En tout cas son accord m’a permis de travailler un minimum mon cadre.
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New-Delhi (India) - Markets around the world are a wealth of opportunities for color photographers. However, some populations are more or less welcoming. In Central America as in South America, it is better to be discreet to take your photos. The photographer is rather frowned upon. On the other hand, throughout Asia, it is not uncommon to be hailed by a seller who wants to be photographed. Without counterpart. Just for the sake of being "immortalized". And if you are the one who asks for it, few are the refusals.
For more naturalness, I don't usually ask permission. Especially for wide shots. There is always the possibility of cunning. But the photo taken, even if the person did not realize anything, I show him the result on the control screen. Advantage for the digital on the silver on this point.
For this photo, I had to place myself at the height of the shopkeeper. No other solution than to ask his permission. Fortunately, he remained in the same position. Only difference with a "stolen" photo, he looks at me. Which doesn't bother me. In any case, his agreement allowed me to work a minimum on my frame.
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