La mésange bleue se reproduit d'avril à juillet et peut avoir une à deux couvées de 5 à 12 œufs, généralement mouchetés de roux. L'incubation dure 13 à 16 jours. Dans la nature elle utilise les cavités naturelles (trous, crevasses et cavités des arbres) et dans les jardins elle a besoin d'un nichoir fermé. C'est l'un des oiseaux qui utilisent souvent les nichoirs. Elle construit un nid en forme de cuvette assez lâche fait d'herbes, de plumes et de mousse. Le succès des nichées est moins grand dans des zones habitées, même si leurs couvées sont plus restreintes pour compenser le peu de nourriture disponible. Il est possible que les Mésanges bleues adoptent les nichoirs parce que les meilleurs sites de nidification sont occupés par les Mésanges charbonnières dominantes. Seule la femelle couve mais le mâle la nourrit pendant cette période. Les deux parents s'occupent du nourrissage des jeunes. La fréquence de nourrissage quotidienne est entre 264 et 573 nourrissages. Les oisillons quittent le nid au bout de 18 à 21 jours et s'émancipent après 4 semaines. Le taux de survie des adultes est de 30 %.
Image prise depuis la tente affût et dans un milieu naturel .
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La Cucullie de la Scrophulaire est, comme son nom l'indique spécifiquement liée à cette plante dont elle se nourrit.
L'imago, c'est à dire l'adulte est un papillon nocturne de couleur brune, dont la beauté est loin de rivaliser avec celle de la chenille.
La "Brèche" n'est pas du genre à abonder, mais elle n'est pas rare, et de surcroît largement répandue. Cela vaut pour la France, mais aussi pour l'Europe, hormis les régions les plus septentrionales. Cette espèce fréquente les champs, les friches, les bords des routes (épargnés par le gyrobroyage ! ), les "délaissés", etc ... L'espèce n'a qu'une génération annuelle, et selon les régions le papillon vole d' Avril à Mai. La chenille se développe sur les Molènes, les Scrophulaires, et parfois sur les Buddleia.
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Tags: Chenille de la Brèche Cucullie du bouillon blanc nature campagne rivière bokeh fleurs macrophotographie Hauts-de-France Picardie Aisne Nikon D500 Nikkor 105 mm macro f/2,8
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" petite piqûre de rappel "
Les insectes du monde entier sont en voie d'extinction , Plus de 40 % des espèces d'insectes sont en déclin et un tiers sont menacées, selon les chercheurs. Leur taux de mortalité est huit fois plus rapide que celui des mammifères, oiseaux et reptiles. Au cours des trente dernières années, la masse totale des insectes existant dans le monde a diminué de 2,5 % chaque année. A ce rythme, s'inquiètent les scientifiques, ils pourraient disparaître d'ici à un siècle. « C'est très rapide. Dans dix ans, il y aura un quart d'insectes de moins, dans cinquante ans, plus que la moitié, et dans cent ans, il n'y en aura plus » Les insectes sont « essentiels » au bon fonctionnement de tous les écosystèmes, expliquent les chercheurs. Ils pollinisent les plantes, recyclent les nutriments et servent de nourriture de base aux autres animaux. Leur disparition « aura des conséquences catastrophiques à la fois pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l'humanité » L'un des impacts majeurs concerne les nombreux oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons qui se nourrissent d'insectes. « Si cette source de nourriture leur est enlevée, tous ces animaux mourront de faim » , « Si nous ne changeons pas nos méthodes de production alimentaire, les insectes dans leur ensemble s'engageront sur la voie de l'extinction dans quelques décennies », écrivent les chercheurs, pour lesquels l'agriculture intensive est la cause principale du déclin des populations d'insectes, en particulier la forte utilisation des pesticides. L'urbanisation et le changement climatique sont également des facteurs importants.
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Tags: Collier de corail Argus brun Papillon femelle nature bokeh Lépidoptère campagne insecte Hauts-de-France Picardie Aisne Nikon D500 Nikkor 200-500 mm f/5,6
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Principalement piscivore, le martin-pêcheur affectionne toutes sortes de poissons à condition qu'ils soient de petite taille (de 3 à 7 cm grand maximum) comme les tanches, les carpes, les gardons, les vairons ou leurs alevins. L'oiseau tire son nom de sa technique de chasse consistant à guetter ses cibles et de piquer sur elles. Concrètement, il repère ses proies à partir d'un juchoir ou en vol stationnaire puis il plonge rapidement et rabat les ailes vers l'arrière au moment de l'impact avec la surface. Pouvant aller jusqu'à un mètre sous l'eau, il saisit le poisson avec son bec et d'un coup d'ailes puissant, refait surface instantanément pour rejoindre son promontoire. Si la proie est petite, il l'ingurgite directement et si elle est trop grande, il l'assomme contre son perchoir avant de l'avaler. L'oiseau régurgite régulièrement les parties dures (arêtes, écailles, os) des animaux consommés sous forme de pelotes. La période de reproduction varie en fonction de sa distribution. En Europe, elle se tient au printemps et en été (de mars à juillet). La parade nuptiale est marquée par de bruyantes poursuites aériennes et des offrandes : la femelle fait connaître son choix de partenaire en acceptant le poisson qui lui est offert. Dès cet instant, le mâle continue de nourrir sa dulcinée afin qu'elle se consacre entièrement à la reproduction. Pour la nidification, le martin-pêcheur est cavernicole : il niche dans une loge laissée vacante et située sur la rive d'un cours d'eau. Si aucun terrier préexistant n'est disponible, le couple creuse à grands coups de bec des sortes de galeries pouvant atteindre un mètre de long et au bout desquelles est placé le nid. Le refuge est positionné assez haut dans la berge pour échapper aux inondations. Le couple d'oiseaux élève généralement 2 nichées par an, voire 3 ou 4, si les conditions sont favorables ou si une nichée a été détruite. La femelle pond entre 5 et 8 œufs qu'elle couve en alternance avec le mâle pendant environ 3 semaines. À leur éclosion, les petits sont nourris par les deux adultes avec de tout petits poissons. Mangeant environ leur poids en nourriture chaque jour, ils grandissent vite et peuvent quitter le nid à partir de 4 semaines. Les jeunes restent groupés à proximité du nid et effectuent leurs premiers plongeons quelques jours après leur sortie. À ce moment, la femelle a souvent engagé une seconde fécondation et laisse ainsi le mâle s'occuper des juvéniles. L'épervier et le faucon hobereau comptent parmi les prédateurs du martin-pêcheur adulte tandis que les jeunes encore dans le nid sont la proie des rats, des renards et des hermines. Si la dégradation de son habitat et la pollution des eaux représentent des menaces pour l'oiseau, celui-ci n'est pas considéré comme une espèce en danger en Europe. L'espérance de vie du martin-pêcheur est de 10 à 15 ans à l'état sauvage.
image prise en milieu naturel et depuis la tente affût .
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La Mésange nonnette est l'une des mésanges aux couleurs les plus ternes. Dessus brun-gris uni sans aucune zone pâle sur l'aile ; dessous variant entre le blanc et le beige ; queue fine ; tête ronde avec une large calotte noire brillante descendant sur la nuque, menton noir, de larges joues blanches. Bec fin noir. Les deux sexes sont identiques. La Mésange nonnette peut être confondue avec la Mésange boréale qui, elle, présente une zone plus pâle sur l'aile, absente chez la Mésange nonnette. Les mésanges nonnettes sont de petits oiseaux sveltes, généralement curieux et peu farouches. Les mésanges nonnettes apparaissent généralement en couple à la mangeoire, prospectant avec d'autres mésanges. Cependant il s'agit de "couple" composés d'individus du même sexe qui passent l'hiver ensemble. Dès le printemps, lorsque les mâles commencent à chanter, les « faux » couples se séparent. Elles préfèrent chasser dans les niveaux inférieurs de la végétation et au sol. Elles accumulent souvent des réserves pour les périodes de disette.
Image prise depuis la tente affût et dans un milieu naturel .
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