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User / Christian Mathis / Sets / Peuples de la vallée de l'Omo et du sud de l'Ethiopie
Christian Mathis / 241 items

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Les Mursis sont des habitants semi-nomades du sud de l’Éthiopie, vivant à la périphérie ouest du Parc national de Mago, en bordure de la rivière Omo. Ils forment un des derniers peuples d’Afrique dont les femmes portent des ornements labiaux (labret) et auriculaires en forme de disques plats, d’où leur nom de « femmes à plateau ».
Les Mursi vivent dans une région reculée d'Éthiopie. Ils la contrôlent, et y vivent en étroite symbiose avec l'environnement. Ils forment un groupe homogène, régi par des dogmes séculaires et des rituels ancestraux. Ils ont peu d'interactions, même pacifiques, avec les autres peuples de la région et combattent farouchement, à coup de lance et de kalachnikov, le vol de bétail et les razzias de femmes perpétrés par d'autres peuples sur leur territoire.
Ils se querellent régulièrement avec les Hamers, desquels ils sont pourtant séparés par un grand territoire de broussailles arides et ils entretiennent des relations tendues avec leurs cousins les Bodi. (Wikipedia)

On trouve beaucoup d'erreurs et d'affirmations fantaisistes (comme cette explication souvent citée qui voudrait que l'enlaidissemnt des femmes portant le labret, les protègent des razzias des esclavagistes) dans les textes qui évoquent le port du labret chez les femmes Mursi et Surma, même dans les ouvrages les plus classiques sur le sujet. De tous les textes que j'ai consulté, celui qui me parait le plus sérieux à ce propos est celui-ci :
journals.openedition.org/imagesrevues/2501


Après avoir enlevé les incisives inférieures, la lèvre inférieure des jeunes-femmes surma est percée puis étirée progressivement en utilisant des disques de plus en plus grands. Après quelques mois d'étirement, la lèvre est si élastique qu'on peut y introduire le labret sans difficulté

Les contextes cérémoniels sont propices au port du labret, par exemple les danses et autres moments de séduction, ou lorsqu’une épouse sert un repas à son mari et ses hôtes, ou encore lors de la plupart des rituels, seuls moments réunissant plus de personnes que le voisinage immédiat. Les moments où le labret s’impose sont assez bien définis et, dans tous les cas, le port du labret correspond à la présence d'hommes.

Mais en réalité, c'est au passé qu'il conviendrait de s'exprimer, car cette tradition concerne de moins en moins les plus jeunes femmes.

Tags:   Ethiopie Vallée de l'Omo ethnie Mursi

N 12 B 5.5K C 1 E Feb 27, 2014 F Mar 15, 2014
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Procession à Amaya, petite ville éthiopienne de la province des Nations, nationalités et peuples du sud.

L'Ethiopie des hauts-plateaux est chrétienne depuis le quatrième siècle et Timkat est l'une des fêtes les plus importantes de l'Église orthodoxe éthiopienne, Célébration à la fois du baptême de Jésus dans le Jourdain et de l'Épiphanie durant laquelle les tabots (répliques de l'Arche de l'Alliance) sont retirés des églises pour être vus par la foule, elle a lieu autour du 19 janvier .
Si la célébration de cette fête est particulièrement spectaculaire et médiatisée dans la ville sainte de Lalibela ou dans la vile historique de Gondar où se rassemblent plusieurs milliers de fidèles, en réalité, c'est dans toutes les villes même les plus petites que Timkat donne lieu à des processions festives très populaires et des manifestations de ferveur et de dévotion qui peuvent parfois confiner à l'hystérie. A cette occasion, toutes les femmes revêtent un voile blanc parfois rehaussé de discrets parements de couleur.

Tags:   Ethiopie Timkat chrétiens fête

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Jeunes-femmes dans la procession de Timkat à Amaya, petite ville éthiopienne de la province des Nations, nationalités et peuples du sud.

L'Ethiopie des hauts-plateaux est chrétienne depuis le quatrième siècle et Timkat est l'une des fêtes les plus importantes de l'Église orthodoxe éthiopienne, Célébration à la fois du baptême de Jésus dans le Jourdain et de l'Épiphanie durant laquelle les tabots (répliques de l'Arche de l'Alliance) sont retirés des églises pour être vus par la foule, elle a lieu chaque année autour du 19 janvier .
Si la célébration de cette fête est particulièrement spectaculaire et médiatisée dans la ville sainte de Lalibela ou dans la ville historique de Gondar où se rassemblent plusieurs milliers de fidèles, en réalité, c'est dans toutes les villes même les plus petites que Timkat donne lieu à des processions festives très populaires et des manifestations de ferveur et de dévotion qui peuvent parfois confiner à l'hystérie. A cette occasion, toutes les femmes revêtent un voile blanc parfois rehaussé de discrets parements de couleur. Ces jeunes-femmes font, elles, partie du cortège qui accompagne le prêtre et ont revêtu une tenue à caractère religieux qui les différencie de la foule des pélerins

Tags:   Ethiopie Religion chrétien fête Timkat jeunes-filles

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Comme les Mursis dont ils sont très proches, les Surmas sont des habitants du sud de l'Éthiopie vivant dans la vallée de l'Omo et comme eux, ils pratiquent les peintures rituelles, les scarifications et le port de labrets chez les femmes.
Par leur isolement, les Surma sont, de tous les peuples de la vallée de l'Omo, les plus difficiles à approcher et les moins touchés par la civilisation. Ils s’auto-administrent sans aucune interférence extérieure.et le territoire surma n’a jamais été vraiment conquis bien qu'annexé à l’empire d’Ethiopie en 1897,
Ils ne recherchent pas le contact avec les touristes dont ils n'ont pas besoin pour vivre. Ils pratiquent un peu d'agriculture par nécessité (sorgho et maïs essentiellement) mais ce sont avant tout des éleveurs de bovins et toute leur culture est imprégnée par ce mode de vie.
Les Surma ont un régime alimentaire adapté aux rudes conditions locales, à base de lait et de sang frais, seules sources de protéines animales. Les bêtes à cornes qui constituent, leur principale richesse, sont trop précieuses pour être mangées, aussi se contentent-ils de leur prélever périodiquement un peu de sang comme je le montrerai dans une prochaine série de photographies.
Cependant,depuis peu, le commerce de l’or, qu’ils trouvent en assez grande quantité dans la région, leur a permis de se procurer des armes à feu et des munitions au Soudan voisin, perpétuellement en guerre civile. Les tensions inter-tribales, récurrentes en particulier avec les Nyangatom voisins, en sont devenues d'autant plus violentes et mortelles.

Tags:   Ethiope ethnie Surma enfant vallée de l'Omo peinture


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