In the middle of the desert, in an oasis, a place that you can reach after hours and hours of dust and off road, like eden on Earth! We are far from the touristic Kenya!
The Gabbra (or Gabra) live in the Chalbi desert of northern Kenya, where they share portions of the territory with the Borana.They have indeed adopted the Oromo language of the Borana. Through religious and cultural ties, marriages and alliances, the Gabbra have become part of the Borana peoples. But they also share other ties, with the Somali-Rendille peoples in particular.The Gabbra have camels but also cattle. Animals belong to the whole tribe, and not individuals. Their stape diet is based on meat and milk (never mixed with blood as do other tribes). They live in round houses covered with skins and grass, that are very easy to displace. Women are in charge of moving the houses as men take care of the animals. 25 houses form a village (olla), usually organised in 10 to 15 families (75 people). The Gabbra are generally considered as very good looking people, they wear traditional clothes (a typical short and a blanket-cloak for men and a wrap-around headdress for women). Their traditions are closely related to those of the Israelite people as described in Genesis and Exodus. Relationships between members, as well as their customs, are very strong. Anyone giving up the traditions is despised. Gabbra religious beliefs are inseparably linked to their animals since they are needed for sacrifice.They traditionally believe in one God, whom they call Waka. They recognize the priests of the Borana group and this religious attachment maintains peace with the Borana. However, Islam and Christianity are also influential. In the same village, some Gabbra are Christian and go to the Church, while others are Muslim and go to the Mosque. Native tribes first met the missionaries with resistance and opposition. A great part of the population had been converted to Islam, so the people opposed vehemently the missionaries preaching Christianity. However, both religions managed to spread through Kenya, making it a country of diversity. It is estimated there are about 38% Protestants, 28% Roman Catholics, and 6% Muslims today in Kenya. As a matter of fact, locals, adopting these new faiths, were also accessing to their services (in educational and health terms). For example, many add to their tribal name a christian patronym, thus emphasizing their double belonging and culture. They share with the Oromo clans (and consequently with the Borana) the complex generational system called “gada”. A "father of the village" is democratly appointed according to his personal competence, and is respected and obeyed for that. Elders gather in assemblies that discuss problems and take decisions related to the community.
Les Gabbra vivent dans le désert de Chalbi du nord du Kenya, où ils partagent le territoire avec les Borana.Ils ont en fait adopté la langue Oromo des Borana. A travers des liens religieux et culturels, des mariages et alliances, les Gabbra font désormais partie des peuples Borana. Mais ils partagent également d’autres liens, avec les Somali-Rendille notamment. Les Gabbra possèdent des dromadaires, mais ont aussi du bétail. Les animaux appartiennent à la tribu entière, et non aux individus. Leur alimentation de base est composée de viande et de lait (jamais mélangée au sang comme le font d’autres tribus). Ils vivent dans des maisons de forme ronde, couvertes de peaux et d’herbes, qui sont très faciles à déplacer. Les femmes sont chargées de déménager les maisons tandis que les hommes s’occupent des animaux. 25 maisons forment un village (olla), en général organisé en 10 à 15 familles (75 personnes). Les Gabbra sont généralement considérés comme beaux, ils portent des vêtements traditionnels (un short typique et une couverture en guise de manteau pour les hommes, et une coiffe enveloppante pour les femmes).Leurs traditions sont intimement liées à celles du peuple israélite tel qu’il est décrit dans la Genèse et l’Exode. Les relations entre les membres comme leurs coutumes sont très solides. Quiconque abandonne les traditions est l’objet de mépris. Les croyances religieuses Gabbra sont inséparablement liées à leurs animaux dont ils ont besoin pour les sacrifices. Ils croient traditionnellement en un Dieu, qu’ils nomment Waka. Ils reconnaissent les prêtres du groupe Borana et cet attachement religieux maitient la paix avec les Borana. Toutefois, l’Islam et le Christianism sont aussi infuents. Dans le même village, certains Gabbra sont chrétiens et vont à l’église, tandis que d’autres sont musulmans et vont à la mosquée. Les tribus autochtones ont d’abord fait preuve de résistance et d’opposition face aux missionnaires. Une grande partie de la population avait été convertie à l’Islam, aussi les gens se sont-ils opposés avec véhémence aux missionnaires prêchant le Christianisme. Toutefois, ces deux religions ont réussi à se répandre à travers le Kenya, en faisant un pays de diversité. On estime qu’il y a environ 38% de protestants, 28% de catholiques, et 6% de musulmans aujourd’hui au Kenya. En fait, les locaux, en adoptant ces nouvelles religions, accédaient en même temps à leurs services (en termes d’éducation et de santé). Beaucoup ajoutent par exemple à leur nom tribal un patronyme chrétien, soulignant ainsi leur double appartenance et culture.Ils partagent avec les clans Oromo (et par voie de conséquence avec les Borana) le système générationnel complexe appelé « gada ». Un « père du village » est désigné démocratiquement suivant ses compétences personnelles, et est respecté et obéi pour cela. Les anciens se rassemblent en assemblées qui débatent des problèmes et prennent des décisions liées à la communauté.
© Eric Lafforgue
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