Dans l'espace de la rotonde de la Bourse de commerce, sont exposées des œuvres des 13 artistes emblématiques de l'Arte Povera
Chacun de ces artistes bénéficie d'une salle spécifique dans les différents étages du bâtiment.
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L'exposition "Arte Povera" à la Pinault Collection, Bourse de Commerce, Paris
Entre héritage et influence, l’exposition "Arte Povera" traverse plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, et issues de ce courant artistique italien majeur des années 1960. Cette exposition s’attache à éclairer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international de ce courant, à travers les œuvres des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio... Extrait du site de l'exposition.
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/arte-povera
Cette exposition historique retraçant l'histoire de "l'Arte Povera" (terme inventé à la fin des années 1960 par le critique d'art italien Germano Celant) est d'un abord difficile car la compréhension de ce type d'installations artistiques conceptuelles n'est pas immédiate par un public peu averti. Les œuvres reflètent, à cette époque, les luttes sociales, les protestations contre la politique américaine (guerre du Vietnam, impérialisme culturel notamment du pop art..), le rejet des valeurs bourgeoises et de la société de consommation, en particulier en Italie et plus largement en Europe. À cette période agitée, les performances artistiques avaient une grande importance, ce que des objets muséifiés ne peuvent pas facilement retranscrire, d'autant plus que l'exposition ne présente que peu de vidéos historiques.
Une autre ambiguïté de cette exposition, très riche et complexe, réside dans le voisinage d'œuvres des treize artistes de l'Arte Povera sélectionnés par la commissaire, datant de la période 1965-1972 et d'autres beaucoup plus récentes de ces mêmes artistes. C'est le cas, par exemple, pour M. Pistoletto ou J. Penone, qui ont brillamment poursuivi leur carrière artistique jusqu'à aujourd'hui mais qui ne se réclament plus de l'Arte Povera depuis longtemps. Les nombreux médiateurs à disposition du public aident à surmonter ces difficultés de compréhension de la logique de l'exposition. C'est l'un des points forts de l'organisation de la Bourse de Commerce / Collection Pinault qui réussit une manifestation d'un très haut niveau, comparable à celui des plus grands établissements culturels publics. Cette évolution de l'offre culturelle parisienne est significative de la bascule qui s'opère depuis quelques années du secteur public vers le privé et qui risque malheureusement de s'accentuer avec la fermeture durant cinq ans du bâtiment du Centre Pompidou.
Tags: dalbera Paris France Pinault Collection Arte Povera art contemporain Bourse de commerce
La salle monographique consacrée à Giulio Paolini
Giulio Paolini (Italie, 1940) est un artiste conceptuel qui s’est évertué à interroger la présence du visiteur face à l’absence de l’œuvre d’art classique, au travers d’un arpentage croisé de l’histoire de la peinture et de la littérature, aboutissant à un réseau complexe de références. Extrait du dossier de presse
fr.wikipedia.org/wiki/Giulio_Paolini
L'exposition "Arte Povera" à la Pinault Collection, Bourse de Commerce, Paris
Entre héritage et influence, l’exposition "Arte Povera" traverse plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, et issues de ce courant artistique italien majeur des années 1960. Cette exposition s’attache à éclairer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international de ce courant, à travers les œuvres des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio... Extrait du site de l'exposition.
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/arte-povera
Cette exposition historique retraçant l'histoire de "l'Arte Povera" (terme inventé à la fin des années 1960 par le critique d'art italien Germano Celant) est d'un abord difficile car la compréhension de ce type d'installations artistiques conceptuelles n'est pas immédiate par un public peu averti. Les œuvres reflètent, à cette époque, les luttes sociales, les protestations contre la politique américaine (guerre du Vietnam, impérialisme culturel notamment du pop art..), le rejet des valeurs bourgeoises et de la société de consommation, en particulier en Italie et plus largement en Europe. À cette période agitée, les performances artistiques avaient une grande importance, ce que des objets muséifiés ne peuvent pas facilement retranscrire, d'autant plus que l'exposition ne peut présenter que peu de vidéos historiques.
Une autre ambiguïté de cette exposition, très riche et complexe, réside dans le voisinage d'œuvres des treize artistes de l'Arte Povera sélectionnés par la commissaire, datant de la période 1965-1972 et d'autres beaucoup plus récentes de ces mêmes artistes. C'est le cas, par exemple, pour M. Pistoletto ou J. Penone, qui ont brillamment poursuivi leur carrière artistique jusqu'à aujourd'hui mais qui ne se réclament plus de l'Arte Povera depuis longtemps. Les nombreux médiateurs à disposition du public aident à surmonter ces difficultés de compréhension de la logique de l'exposition. C'est l'un des points forts de l'organisation de la Bourse de Commerce / Collection Pinault qui réussit à présenter une manifestation d'un très haut niveau, comparable à celui des plus grands établissements culturels publics. Cette évolution de l'offre culturelle parisienne est significative de la bascule qui s'opère depuis quelques années du secteur public vers le privé et qui va malencontreusement s'accentuer avec la fermeture pour cinq ans du bâtiment du Centre Pompidou.
Tags: dalbera Paris France Pinault Collection Arte Povera art contemporain Bourse de commerce art conceptuel
Igloo con albero
Installation de Mario Merz (Italie, 1925-2003)
fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Merz
1968
tubes de fer, verre, stuc, branche
Castello di Rivoli Museo d'Arte Contemporanea, Rivoli-Torino
www.castellodirivoli.org/en/
Pour Mario Merz, l'igloo est une architecture archétypale, qui délimite un lieu où les concepts de temps, d'environnement et de civilisation se rejoignent. C'est un abri pour l'homme mais aussi une représentation du cosmos. L'artiste a créé de très nombreux igloos en variant les matériaux qui le constituent et en utilisant fréquemment ses parois pour transmettre des messages écrits en lettres lumineuses.
L'exposition "Arte Povera" à la Pinault Collection, Bourse de Commerce, Paris
Entre héritage et influence, l’exposition "Arte Povera" traverse plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, et issues de ce courant artistique italien majeur des années 1960. Cette exposition s’attache à éclairer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international de ce courant, à travers les œuvres des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio... Extrait du site de l'exposition.
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/arte-povera
Cette exposition historique retraçant l'histoire de "l'Arte Povera" (terme inventé à la fin des années 1960 par le critique d'art italien Germano Celant) est d'un abord difficile car la compréhension de ce type d'installations artistiques conceptuelles n'est pas immédiate par un public peu averti. Les œuvres reflètent, à cette époque, les luttes sociales, les protestations contre la politique américaine (guerre du Vietnam, impérialisme culturel notamment du pop art..), le rejet des valeurs bourgeoises et de la société de consommation, en particulier en Italie et plus largement en Europe. À cette période agitée, les performances artistiques avaient une grande importance, ce que des objets muséifiés ne peuvent pas facilement retranscrire, d'autant plus que l'exposition ne peut présenter que peu de vidéos historiques.
Une autre ambiguïté de cette exposition, très riche et complexe, réside dans le voisinage d'œuvres des treize artistes de l'Arte Povera sélectionnés par la commissaire, datant de la période 1965-1972 et d'autres beaucoup plus récentes de ces mêmes artistes. C'est le cas, par exemple, pour M. Pistoletto ou J. Penone, qui ont brillamment poursuivi leur carrière artistique jusqu'à aujourd'hui mais qui ne se réclament plus de l'Arte Povera depuis longtemps. Les nombreux médiateurs à disposition du public aident à surmonter ces difficultés de compréhension de la logique de l'exposition. C'est l'un des points forts de l'organisation de la Bourse de Commerce / Collection Pinault qui réussit à présenter une manifestation d'un très haut niveau, comparable à celui des plus grands établissements culturels publics. Cette évolution de l'offre culturelle parisienne est significative de la bascule qui s'opère depuis quelques années du secteur public vers le privé et qui va malencontreusement s'accentuer avec la fermeture pour cinq ans du bâtiment du Centre Pompidou.
Tags: dalbera Paris France Pinault Collection Arte Povera art contemporain Bourse de commerce igloo
La salle monographique consacrée à Giuseppe Penone
Très connu et exposé en France, les actions artistiques de Giuseppe Penone se situent au plus près du rythme du vivant.
fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Penone
L'exposition "Arte Povera" à la Pinault Collection, Bourse de Commerce, Paris
Entre héritage et influence, l’exposition "Arte Povera" traverse plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, et issues de ce courant artistique italien majeur des années 1960. Cette exposition s’attache à éclairer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international de ce courant, à travers les œuvres des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio... Extrait du site de l'exposition.
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/arte-povera
Cette exposition historique retraçant l'histoire de "l'Arte Povera" (terme inventé à la fin des années 1960 par le critique d'art italien Germano Celant) est d'un abord difficile car la compréhension de ce type d'installations artistiques conceptuelles n'est pas immédiate par un public peu averti. Les œuvres reflètent, à cette époque, les luttes sociales, les protestations contre la politique américaine (guerre du Vietnam, impérialisme culturel notamment du pop art..), le rejet des valeurs bourgeoises et de la société de consommation, en particulier en Italie et plus largement en Europe. À cette période agitée, les performances artistiques avaient une grande importance, ce que des objets muséifiés ne peuvent pas facilement retranscrire, d'autant plus que l'exposition ne peut présenter que peu de vidéos historiques.
Une autre ambiguïté de cette exposition, très riche et complexe, réside dans le voisinage d'œuvres des treize artistes de l'Arte Povera sélectionnés par la commissaire, datant de la période 1965-1972 et d'autres beaucoup plus récentes de ces mêmes artistes. C'est le cas, par exemple, pour M. Pistoletto ou J. Penone, qui ont brillamment poursuivi leur carrière artistique jusqu'à aujourd'hui mais qui ne se réclament plus de l'Arte Povera depuis longtemps. Les nombreux médiateurs à disposition du public aident à surmonter ces difficultés de compréhension de la logique de l'exposition. C'est l'un des points forts de l'organisation de la Bourse de Commerce / Collection Pinault qui réussit à présenter une manifestation d'un très haut niveau, comparable à celui des plus grands établissements culturels publics. Cette évolution de l'offre culturelle parisienne est significative de la bascule qui s'opère depuis quelques années du secteur public vers le privé et qui va malencontreusement s'accentuer avec la fermeture pour cinq ans du bâtiment du Centre Pompidou.
Tags: dalbera Paris France Pinault Collection Arte Povera art contemporain Bourse de commerce
Mitragliatrice / Mitrailleuse
Installation de Pino Pascali (Italie, 1935-1968)
La série des "Armi" a une valeur de transfiguration des souvenirs d'enfance de Pascali, duquel les jouets se superposaient quotidiennement aux véritables armes de son père policier. Il faut aussi souligner que l'année 1965 a été marquée par le début des bombardements américains au Vietnam et l'imminence du mouvement pacifiste qui aboutira aux manifestations de Mai 68..
fr.wikipedia.org/wiki/Pino_Pascali
www.fondazionepascali.it/1965
1965
Bois, métal, laque
Collection Goetz, Munich
L'exposition "Arte Povera" à la Pinault Collection, Bourse de Commerce, Paris
Entre héritage et influence, l’exposition "Arte Povera" traverse plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, et issues de ce courant artistique italien majeur des années 1960. Cette exposition s’attache à éclairer aussi bien la naissance italienne que le rayonnement international de ce courant, à travers les œuvres des treize principaux protagonistes de l’Arte Povera : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio... Extrait du site de l'exposition.
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/arte-povera
Cette exposition historique retraçant l'histoire de "l'Arte Povera" (terme inventé à la fin des années 1960 par le critique d'art italien Germano Celant) est d'un abord difficile car la compréhension de ce type d'installations artistiques conceptuelles n'est pas immédiate par un public peu averti. Les œuvres reflètent, à cette époque, les luttes sociales, les protestations contre la politique américaine (guerre du Vietnam, impérialisme culturel notamment du pop art..), le rejet des valeurs bourgeoises et de la société de consommation, en particulier en Italie et plus largement en Europe. À cette période agitée, les performances artistiques avaient une grande importance, ce que des objets muséifiés ne peuvent pas facilement retranscrire, d'autant plus que l'exposition ne peut présenter que peu de vidéos historiques.
Une autre ambiguïté de cette exposition, très riche et complexe, réside dans le voisinage d'œuvres des treize artistes de l'Arte Povera sélectionnés par la commissaire, datant de la période 1965-1972 et d'autres beaucoup plus récentes de ces mêmes artistes. C'est le cas, par exemple, pour M. Pistoletto ou J. Penone, qui ont brillamment poursuivi leur carrière artistique jusqu'à aujourd'hui mais qui ne se réclament plus de l'Arte Povera depuis longtemps. Les nombreux médiateurs à disposition du public aident à surmonter ces difficultés de compréhension de la logique de l'exposition. C'est l'un des points forts de l'organisation de la Bourse de Commerce / Collection Pinault qui réussit à présenter une manifestation d'un très haut niveau, comparable à celui des plus grands établissements culturels publics. Cette évolution de l'offre culturelle parisienne est significative de la bascule qui s'opère depuis quelques années du secteur public vers le privé et qui va malencontreusement s'accentuer avec la fermeture pour cinq ans du bâtiment du Centre Pompidou.
Tags: dalbera Paris France Pinault Collection Arte Povera art contemporain Bourse de commerce