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User / Christian Mathis / Sets / Nyangatom
Christian Mathis / 6 items

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Village Nyangatom à proximité de Kangaten, Ethiopie.

Les femmes de cette ethnie portent toutes un impressionnant collier de perles qui efface totalement le cou et les épaules et pour lequel un ethnologue donne l'interprétation suivante :
Pour des raisons historiques les Nyangatom , par rapport aux Mursi, également pasteurs nilotes, dont ils sont proches géographiquement, ont un régime alimentaire très différent : ils consomment des poissons et des animaux aquatiques.. On peut alors penser que, de la même façon que les Mursis diminuent la distance entre les femmes et les bovins [interprétation par le même ethnologue du labret chez les femmes Mursi comme mimant le mufle des bovins], les Nyangatom "rapprochent formellement leurs femmes des êtres aquatiques. Une femme Nyangatom n’a pas la même silhouette qu’une femme Mursi en raison de sa tenue vestimentaire et de ses ornements. Ici, les proportions du corps humain sont malmenées pour s’approcher du canon des êtres aquatiques, poisson ou crocodile : les nombreux colliers des femmes font disparaitre leur cou sous un cône de perle. Il n’y a, entre le bas du visage et les épaules, aucun angle qui ne vient briser la continuité des plans. Le cou a disparu, la tête et le buste ne forment plus qu’un. La robe des femmes moule les fesses et le haut des cuisses pour finir évasée avec des franges de cuir de différentes couleurs. Enfin, le labret nyangatom qui est une langue de métal fixée sous la lèvre pouvant rappeler les barbillons des poissons chats de l’Omo, a souvent pour motif, ciselé dans le métal, des stries rappelant des écailles de poissons. Jonction des segments tête-corps remplie pour n’obtenir qu’une seule masse, robe prolongeant la continuité pour finir évasée et frangée, motifs d’écaille et barbillons, autant de traits qui rappellent la description d’un être aquatique" (d'après journals.openedition.org/imagesrevues/2501)


Ethnie pastorale encore à l’écart de la civilisation, ne comptant guère plus de 5.000 personnes environ, les Nyangatom occupent une partie de la basse vallée de l'Omo, et le cours inférieur de la rivière Kibish en Ethiopie où ils sont en concurrence avec l’ethnie des Dassanech qui occupait déjà ce territoire lorsque eux mêmes s’y sont installés à la fin du XIXème siècle.
Même s’ils pratiquent l’agriculture du sorgho, qui leur assure une certaine sécurité alimentaire, la relation à leurs troupeaux imprègne fortement toute leur culture essentiellement pastorale
Les Dassanech mais également les autres voisins des Nyangatom comme les Mursi ou les Surma sont perçus et traités comme des ennemis. Cependant, ces relations hostiles se doublent de liens économiques vitaux. Les échanges incluent le bétail, le mil, le tabac, les récipients en terre (les Nyangatom ignorent l'art de la poterie).
Les guerres qui opposent ces tribus, outre un réel fondement culturel, résultent aussi de conditions écologico-économiques précaires qui suscitent d'incessantes rivalités. La faible pluviosité, un réseau hydrographique limité à l'Omo et à quelques rivières temporaires comme la Kibish, la rareté des aires de pâturage qui se modifient considérablement d'une année à l'autre, engendrent des rivalités sanglantes entre les tribus, agravées par la généralisation des armes à feu.
L’émission de télévision « Rendez-vous en terre inconnue » a consacré une de ses séquences à l’ethnie des Nyangatom, avec l'actrice Zabou Breitman. Comme les autres émissions de la série, celle-ci est très intéressante, bien documentée et superbement réalisée, pour peu que l’on fasse abstraction d’une mise en scène parfois un peu trop esthétisante mais surtout de l’inévitable séquence-émotion qui termine invariablement le film.
www.youtube.com/watch?v=ylKD0kJU4g4


Tags:   Ethiopie ethnie tribu Nyangatom femme collier perles portrait

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Ethnie pastorale encore à l’écart de la civilisation, ne comptant guère plus de 5.000 personnes environ, les Nyangatom occupent une partie de la basse vallée de l'Omo, et le cours inférieur de la rivière Kibish en Ethiopie où ils sont en concurrence avec l’ethnie des Dassanech qui occupait déjà ce territoire lorsque eux mêmes s’y sont installés à la fin du XIXème siècle.
Même s’ils pratiquent l’agriculture du sorgho, qui leur assure une certaine sécurité alimentaire, mais ce sont avant tout des éleveurs et ce mode de subsistance essentiellement pastoral imprègne fortement toute leur culture
Les Dassanech mais également les autres voisins des Nyangatom comme les Mursi ou les Surma sont perçus et traités comme des ennemis. Cependant, ces relations hostiles se doublent de liens économiques vitaux. Les échanges incluent le bétail, le mil, le tabac, les récipients en terre (les Nyangatom ignorent l'art de la poterie).
Les guerres qui opposent ces tribus, outre un réel fondement culturel, résultent aussi de conditions écologico-économiques précaires qui suscitent d'incessantes rivalités. La faible pluviosité, un réseau hydrographique limité à l'Omo et à quelques rivières temporaires comme la Kibish, la rareté des aires de pâturage qui se modifient considérablement d'une année à l'autre, engendrent des rivalités sanglantes entre les tribus, agravées par la généralisation des armes à feu.
L’émission de télévision «Rendez-vous en terre inconnue» a consacré une de ses séquences à l’ethnie des Nyangatom, avec Zabou Breitman. Comme les autres émissions de la série, celle-ci est très intéressante, bien documentée et superbement réalisée, pour peu que l’on fasse abstraction d’une mise en scène parfois un peu trop esthétisante mais surtout de l’inévitable séquence-émotion qui termine invariablement les différentes émissions..
www.youtube.com/watch?v=ylKD0kJU4g4

Une intreprétation intéressante pour les adeptes de psychologie, voire de psychanalyse :
Pour des raisons historiques les Nyangatom , par rapport aux Mursi, également pasteurs nilotes, dont ils sont proches géographiquement, ont un régime alimentaire très différent : ils consomment des poissons et des animaux aquatiques.. On peut alors penser que, "sous la diversité des formes (ornements, corps, danses, etc.), certains schèmes esthétiques se retrouvent. De la même façon que les Mursi diminuent la distance entre les femmes et les bovins [interprétation par l'auteur du port du du labret chez les femmes de cette ethnie], les Nyangatom rapprochent formellement leurs femmes des êtres aquatiques. Une femme Nyangatom n’a pas la même silhouette qu’une femme Mursi en raison de sa tenue vestimentaire et de ses ornements. Ici, les proportions du corps humain sont malmenées pour s’approcher du canon des êtres aquatiques, poisson ou crocodile : les nombreux colliers des femmes font disparaitre leur cou sous un cône de perle. Il n’y a, entre le bas du visage et les épaules, aucun angle qui ne vient briser la continuité des plans. Le cou a disparu, la tête et le buste ne forment plus qu’un. La robe des femmes moule les fesses et le haut des cuisses pour finir évasée avec des franges de cuir de différentes couleurs. Enfin, le labret nyangatom qui est une langue de métal fixée sous la lèvre pouvant rappeler les barbillons des poissons chats de l’Omo, a souvent pour motif, ciselé dans le métal, des stries rappelant des écailles de poissons. Jonction des segments tête-corps remplie pour n’obtenir qu’une seule masse, robe prolongeant la continuité pour finir évasée et frangée, motifs d’écaille et barbillons, autant de traits qui rappellent la description d’un être aquatique" (d'après journals.openedition.org/imagesrevues/2501)


Tags:   ethnie Ethiopie etiópia Αιθιο エチオピア Äthiopien Etiopía 種族 Ethiopië Etiopia 에티오피아 Etiopien Etiopija Етиопија Etiyopya אתיופיה 衣索匹亚 vallée de l'Omo femme Nyangatom vallée de l'Omo

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Ethnie pastorale encore à l’écart de la civilisation, ne comptant guère plus de 5.000 personnes environ, les Nyangatom occupent une partie de la basse vallée de l'Omo, et le cours inférieur de la rivière Kibish en Ethiopie où ils sont en concurrence avec l’ethnie des Dassanech qui occupait déjà ce territoire lorsque eux mêmes s’y sont installés à la fin du XIXème siècle.
Même s’ils pratiquent l’agriculture du sorgho, qui leur assure une certaine sécurité alimentaire, la relation à leurs troupeaux imprègne fortement toute leur culture essentiellement pastorale
Les Dassanech mais également les autres voisins des Nyangatom comme les Mursi ou les Surma sont perçus et traités comme des ennemis. Cependant, ces relations hostiles se doublent de liens économiques vitaux. Les échanges incluent le bétail, le mil, le tabac, les récipients en terre (les Nyangatom ignorent l'art de la poterie).
Les guerres qui opposent ces tribus, outre un réel fondement culturel, résultent aussi de conditions écologico-économiques précaires qui suscitent d'incessantes rivalités. La faible pluviosité, un réseau hydrographique limité à l'Omo et à quelques rivières temporaires comme la Kibish, la rareté des aires de pâturage qui se modifient considérablement d'une année à l'autre, engendrent des rivalités sanglantes entre les tribus, agravées par la généralisation des armes à feu.
L’émission de télévision « Rendez-vous en terre inconnue » a consacré une de ses séquences à l’ethnie des Nyangatom, avec l'actrice Zabou Breitman. Comme les autres émissions de la série, celle-ci est très intéressante, bien documentée et superbement réalisée, pour peu que l’on fasse abstraction d’une mise en scène parfois un peu trop esthétisante mais surtout de l’inévitable séquence-émotion qui termine invariablement le film.
www.youtube.com/watch?v=ylKD0kJU4g4

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Ethnie pastorale encore à l’écart de la civilisation, ne comptant guère plus de 5.000 personnes environ, les Nyangatom occupent une partie de la basse vallée de l'Omo, et le cours inférieur de la rivière Kibish en Ethiopie où ils sont en concurrence avec l’ethnie des Dassanech qui occupait déjà ce territoire lorsque eux mêmes s’y sont installés à la fin du XIXème siècle.
Même s’ils pratiquent l’agriculture du sorgho, qui leur assure une certaine sécurité alimentaire, mais ce sont avant tout des éleveurs et ce mode de subsistance essentiellement pastoral imprègne fortement toute leur culture
Les Dassanech mais également les autres voisins des Nyangatom comme les Mursi ou les Surma sont perçus et traités comme des ennemis. Cependant, ces relations hostiles se doublent de liens économiques vitaux. Les échanges incluent le bétail, le mil, le tabac, les récipients en terre (les Nyangatom ignorent l'art de la poterie).
Les guerres qui opposent ces tribus, outre un réel fondement culturel, résultent aussi de conditions écologico-économiques précaires qui suscitent d'incessantes rivalités. La faible pluviosité, un réseau hydrographique limité à l'Omo et à quelques rivières temporaires comme la Kibish, la rareté des aires de pâturage qui se modifient considérablement d'une année à l'autre, engendrent des rivalités sanglantes entre les tribus, agravées par la généralisation des armes à feu.
L’émission de télévision «Rendez-vous en terre inconnue» a consacré une de ses séquences à l’ethnie des Nyangatom, avec Zabou Breitman. Comme les autres émissions de la série, celle-ci est très intéressante, bien documentée et superbement réalisée, pour peu que l’on fasse abstraction d’une mise en scène parfois un peu trop esthétisante mais surtout de l’inévitable séquence-émotion qui termine invariablement le film.
www.youtube.com/watch?v=ylKD0kJU4g4

Tags:   ethnie Ethiopie etiópia Αιθιο エチオピア Äthiopien Etiopía 種族 Ethiopië Etiopia 에티오피아 Etiopien Etiopija Етиопија Etiyopya אתיופיה 衣索匹亚 vallée de l'Omo femme Nyangatom

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Femme de l'ethnie Nyangathom en tenue traditionnelle avec deux fillettes et un jeune garçon devant l'enceinte de branchages protègeant le village.
Nous n'avons fait qu'un court passage dans ce village situé en bord de notre route qui était longue ce jour-là. En nous apercevant, cette femme s'est hâtée d'aller revêtir sa tenue traditionnnelle pour nous faire plaisir mais elle est arrivée très tard, alors que nous étions déjà remontés dans les véhicules. Je l'ai aperçue à ce moment, courant vers nous, et je suis redescendu de voiture pour la photographier

A propos du port du labret dans certaines ethnies de la vallée de l'Omo, j'ai évoqué sous d'autres clichés l'interprétation originale proposée par une étude disponible sur Internet journals.openedition.org/imagesrevues/2501
qui insiste particulièrement sur l'importance capitale des bovins dans la culture Mursi, une interprétation qu'on peut résumer par cette citation :
"Le labret participe à réduire la distance entre forme des visages et forme des faces. Aux femmes, il manque le mufle [ ... ]. Le labret change les proportions du visage féminin qui s’approchent alors de celles du bovin.".


La même étude évoque l'ethnie des Niangathom pour faire avec les Mursi le parallèle suivant :
,Bien que proches géographiquement des Mursi, également pasteurs nilotes, les Niangathom, pour des raisons historiques, ont un régime alimentaire très différent : ils consomment des poissons et des animaux aquatiques.. On peut alors penser que, "sous la diversité des formes (ornements, corps, danses, etc.), certains schèmes esthétiques se retrouvent. De la même façon que les Mursi diminuent la distance entre les femmes et les bovins , les Nyangatom rapprochent formellement leurs femmes des êtres aquatiques. Une femme Nyangatom n’a pas la même silhouette qu’une femme Mursi en raison de sa tenue vestimentaire et de ses ornements. Ici, les proportions du corps humain sont malmenées pour s’approcher du canon des êtres aquatiques, poisson ou crocodile : les nombreux colliers des femmes font disparaitre leur cou sous un cône de perle. Il n’y a, entre le bas du visage et les épaules, aucun angle qui ne vient briser la continuité des plans. Le cou a disparu, la tête et le buste ne forment plus qu’un. La robe des femmes moule les fesses et le haut des cuisses pour finir évasée avec des franges de cuir de différentes couleurs. [ ... ] traits qui rappellent la description d’un être aquatique"

Sans compétence sur le sujet, je ne porte pas de jugement sur la pertinence de cette interprétation mais je vous livre cette photographie d'une femme Niangathom "en pied" et en tenue traditionnelle pour que vous puissiez en apprécier les éléments factuels.
Troublant, non ?

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